juillet 2023 : Monument préféré des Français : le Belem en finale !
Monument préféré des Français : le Belem en finale !
Le trois-mâts le Belem, basé à Nantes, fait partie des 14 finalistes pour le monument préféré des Français 2023. Le public peut voter jusqu’au 21 juillet.
Ouest-France Philippe GAMBERT. Publié le 07/07/2023 à 15h57
Le Belem représentera les Pays de la Loire en finale du monument préféré des Français. À l’issue d’une première sélection et d’un premier vote du public, c’est en effet le fameux trois-mâts, barque à la coque en acier, construit en 1896 à Nantes, qui a remporté la première place pour les Pays de la Loire. Pour la finale nationale, le Belem qui aura l’honneur, au printemps 2024, de transporter la flamme olympique entre la Grèce et Marseille, sera opposé à des monuments prestigieux.
Ambassadeur de Nantes, son port et ses marins, le sillage du Belem tracera sa route dans l’actualité de l’olympisme 2024.
août 2023 : Je suis très heureux de travailler pour le collectif interportuaire français.
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– Olivier Trétout quitte ses fonctions de président du directoire du grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire le 31 août, avant la fin de son mandat. Avant que son remplaçant par intérim, Michel Puyrazat, quitte le port de La Rochelle pour poser ses valises sur les bords de l’estuaire de la Loire.
novembre 2023 : Nantes Université va proposer pour la rentrée 2024 un Diplôme Universitaire d’Agent Portuaire Polyvalent
Nantes Université va proposer pour la rentrée 2024 un Diplôme Universitaire d’Agent Portuaire Polyvalent. Cette nouvelle formation est destinée à tous les types de ports (plaisance, pêche, commerce, énergie) et vise à associer les savoirs de base apportés par l’université aux techniques et compétences enseignées par les organismes professionnels.
Cet enseignement innovant proposera des cours en ligne, via l’université numérique des sciences de la mer UN e-SEA et des parcours sur le terrain.
Les représentants des ports partenaires, des organismes de formation et des agents de ports se sont réunis à Nantes au siège de Nantes Saint-Nazaire Port le 5 octobre pour un atelier de travail afin de construire cette offre innovante et nécessaire.
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novembre 2023 : Au Silo In Vivo de Roche Maurice
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Suite à la signature du plan annuel de prévention sécurité 2023, la direction du Silo Union In Vivo a invité les membres du seamen’s club à une visite de l’entreprise. Sept visiteurs se sont donné rendez vous à Roche Maurice le mercredi 8 novembre pour découvrir le « back office » du plus grand silo de la Basse Loire. Une visite du site industriel avait été précédemment programmée en 2022 mais avait du être reportée.
Les silos de Roche-Maurice, bien visibles depuis la rive sud et le pont de Cheviré, font partie des éléments emblématiques du paysage portuaire nantais.
Les bâtiments de la Société Nantaise de Stockage( Sonastock) sont implantés en bord de Loire, sur la partie est du Bas-Chantenay, une zone industrialisée dès la fin du 19e siècle. Les constructions actuelles datent des années 1970, 1980 et 1990.
En campagne d’exportation, le trafic y est intense. Les visiteurs sont nombreux à se succéder tous les jours pour visiter les marins en escale. Une signalétique à l’initiative du port aide les marins à sortir à terre afin d’aller au supermarché ou à la restauration rapide préférée la plus proche. Mais actuellement les cellules du silo sont pleines et le trafic est à poussif. La faute en est au conflit dans l’est de l’Europe qui perturbe les transactions sur les grains, dont l’Ukraine et la Russie sont des acteurs incontournables.
Une plateforme céréalière au cœur d’une zone étendue de chalandise
Union – InVivo regroupe 223 coopératives sociétaires. L’établissement intervient principalement dans plusieurs activités : semences et fourniture végétale, stockage et marchés des grains, nutrition animale. La plateforme céréalière s’occupe du stockage à Nantes et à Montoir-de-Bretagne. L’activité est répartie à 90% pour le stockage de blé tendre à destination alimentaire et à 10% pour le stockage de maïs, tournesol et colza à destination alimentaire et fourragère. Les céréales sont acheminées depuis les coopératives des régions Pays de la Loire et Centre par trains et camions. Un accès direct bord à quai permet le chargement sur des navires vraquiers allant jusqu’à 225 mètres.
Un outil de stockage et d’exportation primordial pour les régions et les territoires
Le stockage se fait dans deux silos dont les cellules peuvent accueillir jusqu’à 110 000 tonnes de céréales, assurant une capacité moyenne annuelle de rotation de 800 000 tonnes. Le chargement des céréales se fait depuis le quai attenants aux silos, puis en complément sur le site de Montoir-de-Bretagne pour les plus gros tonnages, car le tirant d’eau est limité par des hauts fonds en Loire avant Nantes à 9,10 mètres. Des activités de nettoyage et séchage (maïs et colza) ont lieu également sur le site. Les exportations se font en vrac vers le Portugal, l’Algérie, le Maroc et l’Afrique de l’Ouest.
Le premier silo, construit date du début des années 1970, est constitué principalement de 57 cellules verticales d’une capacité de 1250 tonnes. Ces cellules ont une capacité équivalente à celle d’un train de 22 wagons.
Une tour élévatoire, de plus de 40 mètres, doté aussi d’un ascenseur, achemine le grain par un système de transporteurs à godets, depuis les fosses de réception jusqu’en haut des cellules.
Le deuxième silo, plus au sud, construit en 1990 est constitué de six cellules verticales ventilées d’une capacité de 5000 tonnes. Il est relié au système de distribution par bandes du premier silo. Un magasin à plat complète le dispositif de stockage, avec 7000 tonnes de capacité.
Derrière la technique, l’humain reste essentiel
L’entreprise sur site se compose d’une équipe d’une quarantaine de salariés. Deux dockers et trois grutiers travaillant pour le compte de sociétés indépendantes sur les portiques et grues de chargement complètent le dispositif. Les horaires de travail lors des coups de feu de la campagne s’appuient sur une organisation en 2/8 (de 5h00 à 21h00), soit en horaires dits normaux (de 8h00 à 18h00) pour les périodes hors tension. Les risques d’accidents industriels des silos sont principalement liés aux explosions de poussière par surpression. Les mesures de prévention y sont particulièrement suivies.
Notre découverte nous a fait découvrir des procédures de contrôles pointues de qualité des céréales à l’entrée des camions, la circulation labyrinthique dans la tour élévatoire et les hauts de cellule, le coup d’œil époustouflant sur la Loire, le pont de Cheviré et le port depuis la plateforme supérieure, l’ambiance maritime familière des quais et des bras de chargement, et pour terminer l’environnement très » high tech » du mur d’écrans de la salle de contrôle des chargements.
Nos remerciements à la Direction d’Union In Vivo et à Mikael Maisonneuve, responsable logistique, pour la qualité de ses explications et son accueil.
Félicitations à Andréa, Bernard, Bruno, Charles,Hervé, Vincent, Maurice pour avoir affronté sans peur ni difficulté, les couloirs inextricables des alvéoles, la force de la ventilation, l’omniprésence de la poussière de grain, la sortie en altitude sur la plateforme supérieur à 40 mètres de hauteur, et le retour sur les quais de chargements camion, trains et navires.
novembre 2023 : Conférence sur le travail en mer
Bonjour à toutes et tous,
La conference a reconnu le rôle essentiel joué p/les gens de mer et les pêcheurs dans le developpement mondial futur. La protection des droits des gens de mer doit être renforcée, alors que l’industrie se prépare à un avenir numérisé et décarboné. La conférence s’est tenue le 13 novembre, elle s’inscrit dans la reaffirmation du rôle essentiel de la navigation maritime dans le développement mondial futur et à garantir une protection solide aux personnes qui travaillent en mer.
Les discussions ont porté sur les conditions de travail, l’abandon, la gestion responsable des navires et le bien-être physique et psychologique des marins et des pêcheurs.
«Les professionnels qui travaillent en mer, les gens de mer, les pêcheurs et les autres personnels maritimes, sont l’élément vital du transport maritime et leur bien-être est primordial. Ce sont eux qui veillent à ce que les marchandises et les denrées alimentaires soient expédiées et livrées de manière sûre et efficace dans le monde entier. Ils sont en première ligne, une responsabilité qui a été particulièrement mise en évidence lors de la pandémie de COVID-19. Sans eux, le transport maritime s’arrêtererait purement et simplement » a declaré le Secrétaire général de l’OMI, Kitack Lim.
L’événement a mis en évidence l’importance fondamentale du dialogue social et le rôle clé des organisations de marins et d’armateurs pour réussir dans cette entreprise.
Les délégués ont convenu que la coopération et la collaboration internationales sont essentielles pour redoubler d’efforts afin de garantir, en droit et en pratique, de bonnes conditions de travail et de vie pour les marins et les pêcheurs.